In Dégustations/ Thé wulong

Takachiho Koshoun de Cha Yi

Avec cette première tempête de neige à Montréal, il n’y a rien de plus réconfortant que de boire un bon thé chaud, tout en continuant mon « challenge » d’écriture. Et celui que je vous présente est assez particulier et il fut une belle surprise pour moi. Je ne regrette pas cet achat sur le vif que j’avais fait lors du Festival du Thé de Montréal.

Le « Takachiho Koshoun » est un oolong japonais qui provient de Cha Yi, une boutique de thé à Gatineau, près d’Ottawa. Ils sont venus au Festival du Thé de Montréal et j’en ai profité pour l’acheter. Je me souviens de l’avoir dégusté sur place et d’avoir été enchanté par son goût. C’était certain que j’en ferais un « review » ! Selon les informations du site, il provient du sud du Japon et il a été cultivé au Mont Aso (volcan éteint) dans la préfecture de Kumamoto. J’ai aussi lu que le « Takachino Koshoun » provient d’une petite production biologique et que la méthode pour faire ce thé est d’inspiration taiwanaise.

Avant l’infusion, je vois de longues feuilles torsadées et certaines sont même pliées. Elles sont pour la plupart d’un vert sombre, mais il y en a qui sont plus pâles. Il y a aussi quelques petites branches. L’odeur est très végétale avec une pointe florale. Et pour cette dégustation, j’ai utilisé une petite théière en céladon (environ 150 ml). J’ai mis quatre grammes de thé dans une eau à 90 °C. J’ai employé la technique du « gong fu cha », et j’ai infusé le thé à 10 secondes ; 15 secondes ; 20 secondes et 30 secondes.

Première infusion
Les arômes sont floraux (narcisse ?), végétaux et un peu lactés (beurre). La liqueur est jaune clair et les feuilles sont en partie déroulées. Au goût, c’est frais et ça coule bien en gorge. C’est surtout floral, mais avec une petite touche de beurre et sucrée (maïs ?), mais je sens qu’il n’est pas encore à sa pleine capacité.

Deuxième infusion
Je remarque que l’odeur s’est stabilisée et je sens un bouquet plutôt floral. Il y a aussi un petit changement de couleur avec la liqueur : c’est devenu jaune blé (donc un peu plus foncé). Les feuilles sont déroulées et elles sont d’un beau vert forêt. En y goûtant, je trouve cette deuxième infusion plus florale que la première. Mais, je découvre aussi en arrière-goût le beurre plus présent et la pointe sucrée est absente. La texture est toujours lisse, délicate et coule bien en gorge.

Troisième infusion
Il n’y a pas de gros changements avec cette troisième infusion au niveau de l’odeur, de la liqueur et des feuilles. Cependant, le goût est plus délicat malgré une longueur en bouche laissée par les deux autres infusions.

Quatrième infusion
Rien ne change et la dégustation commence à goûter l’eau…

Conclusion
C’est un thé qui est très délicat et floral. Il a une belle longueur en bouche, une sensation de fraîcheur, mais j’ai remarqué qu’il était moins sucré que le Tie Guan Yin. De plus, j’ai trouvé que cette délicatesse s’envolait assez rapidement de la manière dont je l’ai infusé. Mais c’est un thé qui mérite d’être connu à cause justement de cette subtilité que j’ai bien aimée. D’ailleurs, je recommande de boire ce thé tranquillement pour bien les détecter. Ce fut une belle expérience de boire ce oolong japonais !

Note
4/5

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