In Dégustations/ Thé noir

Ruby 18 de Genuine Tea

Aujourd’hui, je vous présente un autre thé noir. Et je dois l’admettre : en ces périodes troubles, il suffit de boire un thé tout en méditant, en lisant ou bien en regardant une bonne série sur le Web. Mais, en lisant cet article, peut-être vous aurez l’envie d’en boire un bon, comme celui que je vous présente. Qui sait ?

Il se nomme « Ruby 18 » de Genuine Tea et c’est un thé que j’ai acheté lors du dernier Festival du thé de Montréal. Il provient de Taïwan et j’ai lu qu’on le nomme également « Sun Moon Lake black tea », car il est cultivé dans cette région. Le numéro 18 signifie qu’il a été le dix-huitième thé à être créé, et le cultivar a été fait à partir d’un thé taiwanais et d’un thé de la Birmanie. Quant à la compagnie, Genuine Tea, c’est une petite entreprise de Toronto, et qui gère ses activités principalement en ligne.

En ouvrant le sac, je sens une odeur un peu camphrée, de salsepareille et d’épices (cannelle). C’est un peu sucré, et je crois reconnaître la réglisse, mais je ne suis pas sûre. À la vue, les feuilles sont longues, torsadées et entièrement oxydées.

Détails d’infusion
instruments : easy gaiwan (environ 100 ml)
eau : 95 °C
quantité : 4 grammes
temps : 30 secondes ; 35 secondes ; 40 secondes ; 45 secondes
technique : gong fu cha

Première infusion
Après ces quelques secondes d’infusion, je sens une odeur de mélasse et un peu d’épices. Il y a aussi une saveur maltée et sucrée, mais c’est délicat. La liqueur est orange, tandis que les feuilles sont en partie déroulées et brunâtres. Au goût, c’est un peu corsé et la texture est robuste et c’est long en bouche. Je reconnais la mélasse, mais encore une fois, je ne suis pas sûre de goûter à la réglisse.

Deuxième infusion
L’odeur ne change pas réellement, mais le côté boisé est maintenant là. Il y a aussi des pics de cannelle. La liqueur est un peu plus foncée, et les feuilles sont maintenant toutes déroulées. Au goût, c’est assez similaire à la première infusion, sauf que je reconnais maintenant le camphre et la salsepareille. Son arrière-goût est sucré, la texture est robuste, mais il est moins corsé.

Troisième infusion
Il y a un petit changement : il est devenu plus malté à l’odeur. Les épices et la mélasse se font maintenant discrètes ; le côté boisé a disparu. La liqueur et l’apparence des feuilles ne changent pas. En prenant une gorgée, il est plus malté avec une touche sucrée. Sa robustesse est moins présente en bouche et je sens qu’il commence à perdre son intensité.

Quatrième infusion
Même si les arômes, la liqueur et l’apparence des feuilles ne changent pas par rapport à la troisième infusion, il ne goûte plus rien.

Finalement, comme la plupart des thés noirs, celui-ci présente des notes maltées (surtout) et boisées. Cependant, la petite touche sucrée apporte un aspect intéressant que je goûte très peu dans un thé noir. Et c’est ce qui fait que je l’ai bien aimé. Il n’est pas trop corsé, mais il est bien robuste. Cependant, il a rapidement perdu de son intensité vers la troisième infusion (même résultat en infusion plus courte que j’ai testé hier). Bref, c’est un thé à boire en après-midi.

Note
3/5

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