In Opinions & Réflexions

Moi, le thé et la SCA

Aujourd’hui, j’ai décidé de ne pas présenter une critique de thé. Cela fait déjà trois mois que j’en écris depuis mon retour et maintenant, j’ai juste envie d’écrire autre chose. De plus, avec l’été qui approche, je suis en train de réfléchir à la manière dont je vais maintenir le blogue, car ce n’est pas une période où je bois beaucoup de thé, très honnêtement.

Récemment, j’ai participé à un événement médiéval. Et ceux qui me connaissent savent que je fais partie de la SCA depuis quelques années maintenant. C’est un passe-temps que j’aime bien, car cela me permet de rencontrer des gens sympathiques, d’apprendre toute sorte de choses et de vivre des moments inoubliables. D’accord, mais vous allez sûrement me demander : qu’est-ce que la SCA, et quel est le lien avec le thé ?

Je vous explique. La SCA, c’est l’acronyme pour « Society for Creative Anachronism ». Il s’agit d’une organisation éducative, internationale et bénévole qui se consacre à la recherche et à la récréation d’habiletés, d’art, de combat, de culture et connaissance de l’histoire avant le 17e siècle. Elle le fait, afin d’enrichir la vie des participants, par le biais d’événements, de démonstrations et d’autres activités à caractère éducatives (ceci est une traduction libre de ma part qui provient du site Web).

Pendant l’infusion, leurs Excellences discutaient avec les nouveaux de la SCA. Ils voulaient faire le lien entre ma passion pour le thé et leurs passion pour la SCA.

Lors de cet événement (Chauvency’s Challenge), j’ai discuté avec un ami (qui est aussi mon mentor dans l’organisme) à propos de choses qui sont assez personnelles. Donc, je n’en ferais pas mention. Cependant, nous avons aussi discuté du thé, plus précisément de ma passion pour le thé. Il faut comprendre que je « joue » un personnage du Saint-Empire Romain Germanique du 16e siècle et qui a son histoire (que je développe petit par petit). Donc, je me demandais comment j’allais intégrer le thé avec mon personnage. Et selon mes recherches, ce sont les Portugais qui ont introduit le thé en Europe dans la deuxième moitié du 16e siècle.

Mais la beauté de la SCA, et c’est ce qu’il m’a fait comprendre, c’est que je peux faire mes recherches sur le thé au Moyen-Âge en Asie même si je joue une « Européenne ». Autrement dit, ne pas me restreindre à la période et surtout à la nationalité de mon personnage. Ouvrir mes horizons, apprendre et en parler aux autres en l’enseignant. Cela a du sens, car je fais du tissage et celle que je compte faire prochainement, est une reproduction viking du 9e siècle.

Ce qui est drôle, c’est que le lendemain, toujours au même événement, je rencontrai une dame qui fait partie de la SCA depuis bien longtemps (tout comme mon ami). Nous avons bavardé ensemble et ce fut comme une suite de ce que j’avais discuté avec mon ami. Bien évidemment, le sujet sur ma passion sur le thé a fait surface et tout comme lui, elle m’a dit de ne pas me limiter. Et si quelque chose m’interpelle, de tout simplement l’apprendre et ensuite l’approfondir si je suis intéressé. Elle m’a d’ailleurs suggéré de faire cela avec le thé : de pousser mes recherches, d’en parler par le biais de l’enseignement et de publier le tout. Le sujet peut être intéressant pour les autres SCAdiens mais aussi pour toute personne qui s’intéresse au thé de manière sérieuse.

«Baronnial Investiture Anniversary» du Havre des Glaces (Québec) en mars 2018. Pour moi, être passionnée du thé, c’est d’en comprendre aussi son histoire.

Bref, ce qui est important c’est de faire les choses qui me plaisent et qui me rendent heureuse. Et pour moi, c’est très encourageant. Non seulement, un des buts que je m’étais donné avec ce blogue, c’était justement de parler d’histoire du thé et pas seulement de faire des critiques de thé. Certes, je suis consciente que cela me prendra beaucoup de temps, mais je crois que ça va me donner des idées d’articles pour le blogue. Et si je trouve un truc intéressant à partager, il y a les réseaux sociaux. Bien sûr, je compte faire comprendre à mon groupe que le thé, c’est plus que de le boire. C’est beaucoup d’histoire et de culture à comprendre.

Note : lorsque je parle de l’enseignement, c’est de présenter les résultats de mes recherches. Or, je ne suis pas une professionnelle du thé et je maintiens toujours que non, je ne donnerais pas de formations. Ces résultats seront publiés sur mon blogue ou par le biais d’ateliers que je ferais avec des amis et des contacts.

Photos: moi (bannière) et mon conjoint Paul (ceux dans le texte).

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